Le bailleur d’une location meublée peut acquérir le statut fiscal de LMNP, lequel donne lieu à deux types de régimes au choix, en fonction du montant des recettes locatives enregistrées : le régime micro BIC ou le régime réel d’imposition.
Ce dernier permet notamment la déduction de certaines charges afin de réduire de façon substantielle le montant des impôts sur le revenu du loueur. Quelles sont les charges déductibles d’un loueur en meublé non professionnel ?
Les honoraires et les frais divers
La déduction porte sur les frais d’acquisition : frais de notaire, droits d’enregistrement, etc. Font également partie des charges déductibles les intérêts de l’emprunt contracté, les honoraires de l’agence de location, de l’expert-comptable ou de l’administrateur de biens, la taxe foncière, les primes d’assurance, ou encore les amortissements hors terrain et hors mobilier … De même, les dépenses de réparation et d’entretien sont déduites des recettes locatives, ainsi que les dépenses relatives à la consommation énergétique.
Les spécificités d’un LMNP
Le loueur en meublé doit faire appel à un expert-comptable pour la tenue de sa comptabilité, l’activité étant en effet considérée comme étant celle d’une micro entreprise. Ce dernier se charge entre autres de la déclaration de l’activité et de l’établissement du bilan comptable annuel. Les revenus perçus appartiennent en outre à la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux ou BIC, à la différence des loyers issus d’une location nue qui sont des revenus fonciers.
Par ailleurs, le loueur peut réaliser une simulation de la fiscalité liée à son investissement en location meublée. Cela par rapport à ces charges déductibles sous le régime réel d’imposition, de même qu’avec le régime micro BIC. Un outil en ligne permet de réaliser les calculs de façon précise et instantanée ; il est disponible sur certains sites spécialisés tels que LMNP Expert.